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Je suis comme un enfant qui n’a plus droit aux larmes,
Conduis-moi au pays où vivent les braves gens
Conduis-moi dans la nuit, entoure-moi d’un charme,
Je voudrais rencontrer des êtres différents.
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Je porte au fond de moi une ancienne espérance
Comme ces vieillards noirs, princes dans leur pays,
Qui balaient le métro avec indifférence ;
Comme moi ils sont seuls, comme moi ils sourient.
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Et comme ce mendiant sait qu’il est de passage
Et ne sera heureux qu’une fois rentré chez lui
De même le garçon une fois vieux et sage
N’aura plus larme à l’œil mais le regard qui luit.
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***(Michel Houellebecq 2/3 & Christian Apollonia 1/3)
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et oui parce qu'en fait, mon travail de traduction s'exerce dans les deux sens.
aussi quelque fois Vous aurez en cadeau un poème français, comme ici un de
Michel Houellebecq, dont suivra la version polonaise de
ma composition. pour ceux à qui ça parle. ou ça essaye.
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Jam jak dziecko któremu łzy są odmawiane.
Zaprowadź mnie do kraju serc czystych nak klejnoty.
Prowadź w nocy, jak dziecie, Twą ochroną odziane.
Tak chciałbym spotkać wreszcie inne ludzie istoty.
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Jam pardawnej nadzei stary samotny strażnik.
Tak jak ten biedny murzyn który metro zamiata.
Uśmiecha się w odbicie co daje mokry chodnik.
Bo jest królem u siebie na drugim końcu świata. »
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***(Michel Houellebecq 2/3 & Christian Apollonia 1/3)